L’enseignement chirurgical comporte trois aspects :
- les cours à la Faculté
- la discussion des indications
- le bloc opératoire
Les cours à la Faculté
Ils sont dispensés en général pour les étudiants de 5ème année sur des sujets comme l’hydrocéphalie, les craniosténoses, les spina bifida.
Très appréciés, ils ont fait naître quelques vocations.
La discussion des indications
C’est un des points les plus importants, la neurochirurgie étant naissante dans ces pays, il n’existe en général qu’un seul neurochirurgien qualifié, qui se sent nécessairement isolé.
L’étude des enfants, au cas par cas, permet de mieux préciser les indications, un des exemples le plus marquant est la prise en charge plus précoce des hydrocéphalies.
Le bloc opératoire
Il n’y a pas de meilleur exemple de réciprocité que lors des interventions. Autant il est possible d’enseigner des techniques chirurgicales, par exemple en matière de chirurgie tumorale, en général pas encore maîtrisée (le scanner n’est disponible que depuis peu de temps), autant l’adaptation aux conditions locales est obligatoire et l’apprentissage des gestes neurochirurgicaux doit tenir compte des possibilités techniques existantes.
Dans le même ordre d’idée, les pathologies traitées sont différentes, par exemple les spina bifida ont pratiquement disparu en France et constituent une population importante en Afrique.
En pratique, le but de ces missions n’est pas seulement d’opérer quand nous sommes présents mais surtout d’aider à la mise en place d’une structure opérationnelle pérenne.
Olivier DELALANDE